La FA-FPT vient de renouveler, après appel d’offre, son partenariat pour deux ans, avec le cabinet d’avocats Marcellesi. Le point avec maître Pierre Marcellesi.
Échos : quelles sont les caractéristiques de votre cabinet d’avocats ?
Pierre Marcellesi : Nous sommes quatre associés avec chacun des compétences particulières en matière de droit. Je suis moi-même docteur en droit public et droit des collectivités et c’est moi qui travaille en lien le plus étroit avec la Fédération. Pour agir et être présents sur l’ensemble du territoire et des outremers, nous nous appuyons sur un réseau d’avocats partenaires. Le droit public et celui des collectivités territoriales sont en perpétuelle évolution, notamment avec les réformes de ces dernières années qui ont eu des conséquences importantes sur les droits des agents des collectivités. Nous avons une expertise dans ce domaine, ce qui fait notre force.
Échos : qu’est-t-il prévu dans la convention qui vous lie à la FA-FPT ?
PM : Nous sommes là pour faire à la fois du conseil, de la formation juridique au quotidien et défendre les adhérents de la FA-FPT. Nous sommes également là pour gérer les dossiers en phase de contentieux. Nous allons, c’est une nouveauté, proposer des formations juridiques aux composantes de la FA-FPT . Les responsables syndicaux ont besoin de voir dégrossir les grands principes du droit syndical, le rapport à l’autorité territoriale, les règles de bases de la procédure administrative, voire de la procédure disciplinaire.
Je tiens d’ailleurs à m’investir personnellement pour assurer ces formations. Enfin, une nouvelle disposition est prévue dans cette convention. Le cabinet va donner accès de façon privilégiée, c’est-à-dire à un tarif réduit, à une intervention juridique pour les proches des agents adhérents à la FA-FPT et ce dans le cadre des conflits du quotidien.
Échos : vous connaissez parfaitement la FA-FPT et ses rouages ?
PM : Nous travaillons avec la Fédération depuis 10 ans. Nous connaissons donc parfaitement ses modes de fonctionnement avec l’ensemble de ses structures locales. Cela nous permet d’être encore plus réactifs et efficaces et d’avoir un accompagnement particulièrement proche et individualisé. Je pense que le nouveau service juridique (le SEJ) mis en place par la Fédération va encore améliorer nos relations de travail pour défendre au mieux les droits de ses adhérents.