Compte rendu du bureau CSFPT du 20 septembre 2023

L’ensemble des organisations syndicales a décidé de boycotter la réunion plénière et est venu
à la réunion du Bureau du Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale (CSFPT) pour en exposer les raisons auprès des représentants du gouvernement et des employeurs territoriaux.

Voici le message qu’ont tenu à porter unanimement l’ensemble des organisations syndicales lors de la réunion du Bureau du CSFPT et la conférence de presse qui a suivi :
L’ordre du jour de la plénière qui devait se tenir était à lui seul un véritable concentré de ce qu’elles ne peuvent plus admettre :

Projet de texte représenté après un vote unaniment défavorable sans aucun changement, sans prise en compte des amendements, sans négociation préalable, instrumentalisation des travaux en cours en groupe de travail piloté par la direction générale des collectivités.
Il est temps de comprendre que le dialogue social ne se réduit pas à la mise en œuvre de procédures administratives.

Lors de la réunion de bureau du CSFPT, les organisations syndicales ont rappelé leur rôle :
Elles ont été élues par les agents de la Fonction Publique Territoriale (FPT), pour défendre leurs intérêts matériels et moraux. A ce titre, elles ne peuvent admettre que pour la FPT, au sein de laquelle se trouve le plus de
bénéficiaires potentiels de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat, soit potentiellement le lieu des versements les plus faibles et les moins nombreux. Une prime exceptionnelle pour le pouvoir d’achat avec : versement sur 2024 possible ! fractionnement possible ! Plafonnement possible ! C’est le représentant du gouvernement qui nous l’a dit : « tout cela a fait l’objet d’un consensus »

Tout cela a donc bel et bien été négocié au préalable entre les employeurs territoriaux et le
gouvernement en oubliant, bien évidemment, d’y associer les organisations syndicales. Et c’est
bien là le problème !


Ce sujet est emblématique et révélateur de la manière dont fonctionne depuis maintenant trop
longtemps le CSFPT et plus largement de la méthode de dialogue social prônée par le
gouvernement.
Les organisations syndicales n’acceptent pas de continuer à subir les méthodes qui sont fidèles
à ce que chacun a pu percevoir de l’épisode « réforme des retraites ».

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