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Emploi – FAFPT https://fafpt.org Fédération Autonome de la Fonction Publique Territorial Fri, 25 Oct 2024 08:06:02 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://fafpt.org/wp-content/uploads/2023/08/cropped-logo-FA-FPTerritoriale-32x32.jpg Emploi – FAFPT https://fafpt.org 32 32 Fonction Publique: le ministre relance la rémunération au mérite et le licenciement facilité https://fafpt.org/fonction-publique-reformes-remuneration-merite-licenciement/ Thu, 24 Oct 2024 12:10:48 +0000 https://fafpt.org/?p=8543 Le ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, a récemment annoncé son intention de relancer des réformes sensibles déjà initiées par son prédécesseur. Parmi les propositions qui suscitent le plus d’inquiétudes : la rémunération au mérite et la facilitation des licenciements pour insuffisance professionnelle. Ces réformes sont vivement critiquées par la Fédération Autonome de la […]

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Le ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, a récemment annoncé son intention de relancer des réformes sensibles déjà initiées par son prédécesseur. Parmi les propositions qui suscitent le plus d’inquiétudes : la rémunération au mérite et la facilitation des licenciements pour insuffisance professionnelle. Ces réformes sont vivement critiquées par la Fédération Autonome de la Fonction Publique Territoriale (FAFPT), qui estime qu’elles pourraient dégrader la qualité du service public.

La rémunération au mérite : une réforme injuste et contre-productive

Le projet de rémunération au mérite, promu par le gouvernement, est au cœur des critiques des syndicats. Pour la FAFPT, cette mesure repose sur des critères trop souvent subjectifs et arbitraires, menaçant l’équité au sein de la fonction publique. Comment déterminer le mérite d’un référent socio-éducatif, par exemple ? Faut-il juger son efficacité au nombre d’enfants qu’il suit ? Ou au nombre d’enfants retournés chez leurs parents ? Ces indicateurs ne reflètent pas la complexité et la rigueur nécessaires pour accompagner les enfants placés à l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE).

De plus, une approche quantitative du mérite, axée sur des résultats chiffrés, pourrait conduire à une diminution de la qualité du suivi des usagers. Pour la FAFPT, le véritable danger est que ces critères, mal définis, détériorent la mission première du service public : garantir un accompagnement humain, adapté et continu aux citoyens.

Licenciement pour insuffisance : une réforme superflue

Autre proposition controversée : la facilitation des licenciements pour insuffisance professionnelle. Le ministre souhaite remettre cette mesure à l’ordre du jour, mais pour la FAFPT, elle est tout simplement inutile. Le cadre légal actuel permet déjà de sanctionner les insuffisances professionnelles graves, jusqu’au licenciement si nécessaire. La procédure est certes encadrée, mais elle garantit le respect des droits des agents, tout en assurant une évaluation juste et approfondie des situations.

Cette réforme pourrait surtout créer un climat de précarité et de tension au sein des services publics, où les agents risqueraient de travailler sous la menace constante de perdre leur emploi. Plutôt que de renforcer la performance, cette approche risque de démotiver les fonctionnaires, compromettant ainsi leur engagement au service des citoyens.

Une approche budgétaire qui prime sur le social

Le gouvernement justifie ces réformes en invoquant des contraintes budgétaires. Toutefois, pour la FAFPT, la priorité donnée à la maîtrise des dépenses publiques se fait au détriment de la qualité des services rendus aux usagers. En se focalisant sur la performance individuelle des agents, cette approche fait l’impasse sur les besoins réels des services publics, notamment en termes de moyens et d’effectifs.

Une opposition forte à ces réformes

Les syndicats, dont la FAFPT, ne cessent de rappeler que la fonction publique est avant tout un pilier de la cohésion sociale. Ces réformes, qui reposent sur des logiques de management issues du secteur privé, risquent de dénaturer le rôle fondamental des agents publics : répondre aux besoins des citoyens, en toute impartialité et avec un engagement collectif.

Pour la FAFPT, la rémunération au mérite et la facilitation des licenciements sont des fausses solutions à des problèmes mal identifiés. Les vraies priorités devraient être ailleurs : améliorer les conditions de travail des agents, renforcer les effectifs et garantir un service public de qualité, accessible à tous.

Conclusion

Alors que le gouvernement relance des réformes controversées, la FAFPT, appellent à une réelle concertation. Plutôt que de mettre en place des mesures qui risquent de fragiliser les agents publics et de détériorer la qualité des services rendus aux citoyens, ils préconisent un renforcement du dialogue social et une refonte des priorités budgétaires, pour un service public réellement au service de tous.

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Agenda social de la fonction publique : les enjeux des prochains mois https://fafpt.org/agenda-social-2024-fonction-publique/ Wed, 23 Oct 2024 05:53:00 +0000 https://fafpt.org/?p=8483 Le ministère de la Fonction publique a récemment partagé les thèmes clés qui structureront l’agenda social pour les mois à venir. Ces sujets, au cœur des préoccupations des agents publics, seront abordés lors des discussions entre les syndicats et l’administration, avec une première réunion fixée au 12 novembre. Voici les points majeurs qui seront discutés […]

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Le ministère de la Fonction publique a récemment partagé les thèmes clés qui structureront l’agenda social pour les mois à venir. Ces sujets, au cœur des préoccupations des agents publics, seront abordés lors des discussions entre les syndicats et l’administration, avec une première réunion fixée au 12 novembre. Voici les points majeurs qui seront discutés :

  • Organisation et qualité de vie au travail, incluant la protection fonctionnelle des agents publics et le temps de travail.
  • Qualité de l’offre de service : simplification des normes, parcours usagers, et simplification de la fonction RH par le numérique.
  • Plan santé au travail.
  • Action sociale : déploiement de la PSC dans la fonction publique territoriale et hospitalière, gestion de l’invalidité et du logement.
  • Attractivité, parcours et carrières : revalorisation liée au SMIC, suppression de la GIPA, adaptation du supplément familial de traitement, reconversion et fin de carrière.
  • Plan égalité femmes/hommes.
  • Projet de loi pour l’efficacité de la fonction publique.
  • Présentation du nouveau portail des accords collectifs.
  • Refonte de la base de données sociales.
  • Préparation des élections professionnelles.

La FA-FPT profitera de la réunion prévue le 12 novembre pour renouveler sa demande de parution urgente du décret sur la GIPA 2024.

La FA-FPT : à vos côtés pour défendre vos droits

La FA-FPT sera pleinement mobilisée lors de ces discussions pour défendre les droits et les intérêts des agents territoriaux. Que ce soit pour l’amélioration des conditions de travail, la revalorisation des carrières ou la garantie de protections sociales adaptées, nous serons vos porte-paroles face au gouvernement.

Rejoignez la FA-FPT pour participer à cette défense collective et bénéficier du soutien d’un syndicat indépendant et engagé pour l’avenir de la fonction publique territoriale.

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100 000 fonctionnaires territoriaux en moins : une proposition en décalage avec les réalités du terrain https://fafpt.org/suppression-100000-fonctionnaires-territoriaux-proposition-decalee-realites-terrain/ Fri, 04 Oct 2024 06:51:39 +0000 https://fafpt.org/?p=7809 TouN CC BY-SA 3.0 Dans un récent rapport, la Cour des comptes a recommandé la suppression de 100 000 postes dans les collectivités locales, soit une réduction de 5 % des effectifs. Cette mesure, visant à réaliser des économies et à freiner le dérapage budgétaire, est présentée comme une solution pour restaurer l’équilibre des finances publiques […]

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Des missions variées mais toutes indispensables

Les collectivités locales assurent des missions de service public diversifiées et complémentaires. Les communes, cellule de base de l’administration territoriale, sont responsables de nombreux services de proximité : l’état civil, l’urbanisme, la gestion des écoles maternelles et élémentaires, ainsi que l’entretien des équipements sportifs et culturels. Elles jouent un rôle central dans l’animation de la vie locale et la mise en œuvre des projets d’aménagement du territoire. Réduire leurs effectifs signifierait priver les habitants d’un accompagnement de qualité dans leur quotidien, qu’il s’agisse de scolarisation, d’accès à des infrastructures sportives ou de gestion de l’urbanisme.

Les départements, quant à eux, sont principalement engagés dans l’aide sociale, le développement des infrastructures, et la gestion des collèges. Ils assurent également l’entretien des routes départementales, la protection maternelle et infantile (PMI) et le soutien aux personnes âgées et handicapées à travers la prestation de compensation du handicap (PCH) et l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). Un grand nombre d’agents y sont mobilisés pour répondre aux besoins croissants de la population. Face à l’augmentation continue du nombre de bénéficiaires d’aides sociales, comment justifier une réduction des effectifs ?

Les régions sont responsables de la formation professionnelle, de la gestion des lycées, du développement économique et des transports (trains express régionaux, transports interurbains). Elles accompagnent également la transition écologique à travers des projets de protection de l’environnement et de développement des infrastructures vertes. Réduire les effectifs dans ce contexte reviendrait à entraver les ambitions de la France en matière de transition écologique et de formation des jeunes générations.

Des besoins sociaux en forte augmentation dans les départements

Les départements allouent une part significative de leur budget aux prestations sociales. Par exemple, l’aide sociale à l’enfance (ASE) est un secteur particulièrement sensible, avec un nombre d’enfants placés qui ne cesse d’augmenter chaque année. Cette situation est due à une combinaison de facteurs : précarité grandissante, familles en difficulté, augmentation des situations de maltraitance. Face à ces défis, les agents de l’ASE jouent un rôle crucial en accompagnant les familles et en prenant en charge les enfants placés. Comment justifier une réduction du nombre d’agents alors que les besoins explosent ? Réduire les effectifs dans un domaine aussi sensible risquerait de détériorer la qualité de l’accompagnement des enfants et des familles.

Les dépenses sociales ne concernent pas uniquement l’ASE. Les départements sont également responsables de la gestion des allocations telles que le RSA, l’APA, et la PCH. En raison de l’évolution démographique, les départements sont confrontés à une augmentation continue du nombre de bénéficiaires de ces prestations. La revalorisation des montants de ces aides, nécessaire pour suivre le coût de la vie, alourdit également le budget. Supprimer des postes, c’est réduire la capacité des agents à traiter les dossiers et à apporter un accompagnement humain, essentiel à ces personnes fragiles.

Des services publics de proximité assurés par les communes

Dans les communes, les agents territoriaux assurent une multitude de services de proximité : gestion de l’état civil, organisation des services scolaires et périscolaires, animation de la vie culturelle et sportive, gestion des espaces publics et des infrastructures. Ces missions nécessitent des ressources humaines importantes pour répondre aux attentes des habitants. La réduction des effectifs municipaux risque d’entraîner une dégradation de la qualité des services, un rallongement des délais de traitement, et une détérioration des équipements collectifs faute d’entretien régulier.

De plus, les agents communaux sont souvent les premiers interlocuteurs des citoyens en matière de sécurité, via les polices municipales, ou de solidarité locale, avec les centres communaux d’action sociale (CCAS). Dans un contexte de pression sociale accrue, réduire ces effectifs affaiblirait la capacité des communes à maintenir un lien de proximité indispensable avec les citoyens.

Le piège du recours au privé

Supprimer des postes dans les collectivités locales pourrait entraîner un recours accru au secteur privé pour assurer certaines missions de service public. Or, cette solution, souvent présentée comme plus économique, se révèle régulièrement plus coûteuse à long terme. Par exemple, dans certains départements, il est envisagé de supprimer les postes de chauffeurs qui assurent le transport des enfants placés ou de ne plus leur autoriser d’effectuer des heures supplémentaires. Pour pallier ce manque, les collectivités se tournent alors vers des taxis privés. Si, à première vue, la ligne comptable des salaires diminue, les dépenses globales augmentent en réalité. Ce phénomène s’observe également dans des domaines tels que l’entretien des espaces verts, la restauration collective ou l’aide à domicile.

Le service public ne doit pas être sacrifié sur l’autel de l’austérité

Il est indispensable de rappeler que les services publics, et les agents territoriaux qui les font vivre, ne sont pas des variables d’ajustement budgétaire. Ce sont des piliers de la cohésion sociale, garants de l’égalité d’accès aux services essentiels, quel que soit le lieu de résidence. Affaiblir ces services, c’est fragiliser le lien social, dégrader les conditions de vie de millions de Français, et finalement, accroître les coûts à long terme.

Les agents territoriaux, loin de se tourner les pouces, œuvrent chaque jour pour maintenir le lien social et répondre aux besoins croissants des Français. Une réduction des effectifs, notamment dans les secteurs de l’action sociale, de l’éducation ou de la santé, aurait des conséquences dramatiques pour les usagers, en particulier les plus fragiles. Plutôt que de tailler dans les effectifs, il est urgent de repenser la manière dont l’État soutient les collectivités locales, en tenant compte des réalités du terrain et des besoins de la population.

Conclusion

Le rapport de la Cour des comptes, en prônant une réduction massive des effectifs dans les collectivités locales, semble ignorer les spécificités du terrain. Il est temps de remettre l’humain au cœur des décisions et de soutenir les collectivités dans leurs missions de service public. La qualité du service public ne peut être maintenue avec toujours moins de moyens et d’agents. Réduire le nombre d’agents dans des secteurs stratégiques, c’est prendre le risque d’aggraver les disparités sociales et territoriales, et de compromettre la cohésion nationale.

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